La cheminée du vieux Four se remet à fumer...

Ce matin-là, les habitants du quartier du Four à Pain furent très étonnés lorsque, encore pâteux d'une nuit de sommeil venant à peine de se terminer, ils ouvrirent leur fenêtre et regardèrent dehors. La cheminée du Four s'était remise à fumer. Au fur et à mesure qu'ils se levaient, ces braves gens s'amassaient devant la porte de ce fier bâtiment peint à la chaux mais noirci par la fumée et le temps qui passe.
L'ancien propriétaire était un homme gentil mais porté sur l'eau-de-vie. Tout le quartier avait été très affecté de sa mort tragique au fond d'un puits, dans lequel il avait très probablement chuté en raison du volume assez conséquent d'alcool dans son corps. Depuis, tout le monde achetait son pain à près d'un kilomètre de là, chez le boulanger bossu.
Ce matin-là, donc, une petite foule s'amassait doucement autour du Four à Pain. On s'étonnait, on suspectait, mais généralement on était assez content de voir un nouvel occupant et donc, un nouveau boulanger. Mais on se demandait bien qui pouvait donc vouloir reprendre cette affaire, chacun y allait de sa propre théorie, quelques-uns osèrent même affirmer qu'ils avaient vu l'homme, et qu'il s'agissait d'un monstre pour les uns, ou bien d'un curé malhonnête pour les autres.

A l'intérieur, le jeune homme très affairé commençait à se demander pourquoi il entendait autant de bruit dans la rue. Il ne connaissait pas trop ce quartier de Voxifera, mais il savait que généralement il n'y avait pas autant de monde au même moment et au même endroit. Il décida donc de sortir de son nouveau chez-lui.

Ce fut donc un jeune homme à la fois poussiéreux et les cheveux pleins de farine, tout ébloui par la lumière du jour, particulièrement dégingandé et habillé de haillons qui se présenta à la vue de la masse curieuse qui grouillait devant la porte. Merin haleta, puis reprit son souffle, et réalisa que son premier pas dans la vie active de la cité venait d'être fait.

Les curieux ne furent calmés que lorsque Merin monta sur une caisse retournée et fit un petit discours visant à confirmer qu'il était bel et bien boulanger, qu'il n'était ni un caprice de la nature ni un ecclésiastique en fuite, et que s'ils voulaient bien attendre une petite heure, quelques miches de pain toutes chaudes devraient leur être disponibles.

Voyageur / Voyageuse Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 03/09/2005

Emma entra vit un jeune homme ellle s'en approcha et dit
Bonjour

[ 5 lignes MINIMUM !!! Que veut-il qu'(il réponde à un simple "bonjour" ?]

[HJ: Excuse moi, je ne voudrais pas avoir l'air trop exigeant, mais j'ai fais un effort de rédaction dans mon post, donc ce serait bien si tu en faisais autant dans le tien... Débarquer de nulle part en disant seulement "Bonjour" n'est pas vraiment très engageant pour un RPG... Essaie d'étoffer un peu tes posts en expliquant pourquoi ton personnage est là et ce qu'il ressent... Et fait aussi un petit effort en ce qui concerne la ponctuation... Voili voilou... Rolling Eyes

désolé...]

Merin sursauta à l'arrivée de la demoiselle. Un chaleureux sourire naquit sur son visage. Il essuya ses mains pleines de farine sur son vieux tablier et s'approcha du comptoir.

"Bonjour mademoiselle ! Que puis-je pour vous ? Si le coeur vous en dit, j'ai là de quoi ravir vos papilles !" dit-il en désignant son four du pouce. "Il faudra seulement attendre encore quelques minutes pour que tout soit cuit à point !"

[Edit HJ : Ha je vois qu'on a réagi avant moi !!! C'est bon, ça ne me dérange pas pour cette fois, mais j'espère que ton prochain post sera un peu plus engageant Razz

]

[HJ : Bon, j'ai l'impression que Julia m'a laissé tomber... Je suis désolé mais j'ai des projets pour ce topic alors au lieu d'attendre bêtement je vais devoir décider pour Julia ce qu'elle fait...]

Merin était aux anges. Sa première cliente ! Ils attendirent quelques instants ensemble, puis il courut à son four pour y attrapper une miche de pain à la fois croustillante à l'extérieur et moelleuse à l'intérieur. Une bonne odeur de pain chaud et de brioche s'était répandue lorsqu'il avait ouvert le four. Il présenta la miche à la jeune fille qui parut satisfaite, ce qui mit du baume au coeur de Merin.

*Toutes ces années d'apprentissage m'ont apparemment été bien utiles !!*

Il était heureux de voir que son pain commençait à plaire. La jeune fille le paya, puis sortit, serrant contre elle le pain encore très chaud. Merin entreposa le pain qui restait dans des paniers, et se demanda s'il allait commencer une autre fournée. Finalement il décida d'aller mettre un peu d'ordre dans l'arrière boutique. Depuis son arrivée il avait négligé cet endroit, voulant à tout prix faire une première fournée "de bienvenue". Il saisit donc sa vieille ardoise d'école et un minuscule bout de craie posé à côté et y inscrivit :

"JE SUIS DANS L'ARRIERE BOUTIQUE. SONNEZ."

Puis il la posa à côté d'une antique clochette qui trônait au milieu du comptoir, et disparut derrière la tenture cramoisie qui servait de porte à l'arrière boutique.